Le 15 septembre 2022, à l’occasion exacte des 150 ans du Congrès de Saint-Imier qui a donné naissance au mouvement anarchiste, Intervalles, la revue culturelle du Jura bernois et de Bienne, publiera son 123e numéro consacré aux débuts de l’anarchisme au sein des horlogers jurassiens.
Nous aimerions vous inviter cordialement à assister au vernissage de ce numéro en présence de l’auteur. Le vernissage aura lieu à la Coopérative Sur le Pont, sur le Pont 27, 2610 Saint-Imier. Vous trouverez des places de parcs près du cimetière. Après le vernissage, une lecture de Cathy Sottas : “Sexe, joie et anarchie” aura lieu à Espace Noir dès 20:00 (+ d’informations sous le programme).
Programme :
Mots de bienvenue, Julien Steiner, revue Intervalles
Salutations du Conseil municipal de Saint-Imier
Salutations du Collectif du Pont, hôte
Présentation du numéro 123 par les auteurs, Florian Eitel et Marianne Enckell
Chants anarchistes d’époque, interprétés par le Chœur de Biu
Apéritif organisé par Espace Noir
Présentation de l’installation vidéo des artistes Nienke Terpsma et Rob Hamelijnck autour du Bulletin de la Fédération jurassienne et de l'industrie horlogère de la région
Lecture de Cathy Sottas : “Sexe, joie et anarchie”, dès 20:00 à Espace Noir
(+ d’informations prochainement)
Que contiendra le prochain numéro d’Intervalles n. 123 ?
LE VALLON HORLOGER ET SES ANARCHISTES
Une micro-histoire de Saint-Imier et de Sonvilier aux débuts de la mondialisation.
Texte de Florian Eitel, traduit et adapté par Marianne Enckell et l’auteur, avec la collaboration de Julien Steiner
Les villages de Saint-Imier et Sonvilier sont en pleine transformation dans le dernier tiers du XIXe siècle. Le train arrive en 1874, le marché des montres est confronté à la concurrence américaine, les machines modifient les conditions du travail à domicile traditionnel, les ouvriers s’associent.
Le Vallon de Saint-Imier devient un vivier de militants anarchistes, un laboratoire du fédéralisme. Pendant une dizaine d’années s’y développent des sociétés de résistance, des mutuelles, des pratiques culturelles originales, en rupture avec le Parti libéral-radical. Avec les limites que l’on peut imaginer : l’organisation se borne pratiquement aux ouvriers horlogers sans inclure les autres métiers, les femmes y ont peu de place et de visibilité.
Au plaisir de vous voir nombreux et nombreuses le 15 septembre !